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Les étapes du Tissage

Les étapes du Tissage

A Nefta, « El Mensej » regroupe un collectif d’artisanes qui tissent kilims et accessoires à partir de fripes upcyclées. Autour de l’atelier de Najoua, cet art populaire reprend vie et voyage en Tunisie et dans le monde. Traditionnellement confectionnés pour l’usage familial ou pour le trousseau de la mariée, les kilims font partie de la vie quotidienne, mais la pratique du tissage se perd, et le savoir-faire avec. L’équipe d’El Mensej propose des kilims réalisés sur mesure, et chacun peut choisir couleurs et tailles au choix. Saviez-vous que pour obtenir un beau tapis, les artisanes de Nefta doivent suivre toute une série d’étapes?

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Sadda Préparer la trame Pour tisser

Sadda Préparer la trame Pour tisser

L’opération consiste à préparer la trame de fil blanc « guyem » sur laquelle sera tissé le klim. Pour cela, on installe deux piquets distants de la longueur souhaitée pour le tapis. Le fil est passé successivement et séparé manuellement pour respecter un écart régulier. Trois personnes sont nécessaires pour l’opération.

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Fixer la trame Sur El Mensej Le métier à tisser En bois

Fixer la trame Sur El Mensej Le métier à tisser En bois

Une fois la trame prête, il faut la fixer sur les axes horizontaux du métier à tisser. Une fois fixée, il faut tendre la trame, puis l’enrouler sur la poutre en bois « khacheb » de manière régulière, afin de pouvoir ensuite l’installer sur le métier au sein de l’atelier. La trame sera déroulée au fur et à mesure en fonction de l’avancée du tissage.

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Installer LE métier à tisser Dans l'atellier

Installer LE métier à tisser Dans l'atellier

La trame fixée sur le métier, il faut l’installer sur les supports verticaux, attachés eux-mêmes habilement à l’aide de cordes aux murs de l’atelier. « Ennira » est l’opération qui consiste à séparer un à un les fils de trame, pour pouvoir permettre au fil tissé de se faufiler, et donner naissance au tapis. La trame est fixée au « gouayem » sur le mur. La main de fatma ou le poisson fixés au dessus viendront préserver le métier du mauvais œil.

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Détricoter Les fripes

Détricoter Les fripes

Le tissage peut aussi rimer avec recyclage, et pratiques populaires pleines de bon sens ! La matière première des tapis est issue de fripes détricotées et ensuite tissées. Il peut s’agir de pièces en laine détricotées qui donnent à nouveau des pelotes, ou de pièces en coton ou toile découpée pour donner de fines bandes qui seront tissées. Le jeu des matières et des couleurs offre alors des possibilités infinies.

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Le tissage

Le tissage

Le tissage peut débuter, et avec lui sa mélodie rythmée au son du fil qui passe, du « maroued », cette petite aiguille qui vient mettre en place le fil, puis de la « khlela », lourde brosse qui vient tasser le fil, et enfin le mouvement de la « gasba », le bâton qui vient à chaque passage du fil tissé séparer les fils de trame.

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Finaliser Le tapis

Finaliser Le tapis

Le tapis tissé est enroulé progressivement sur lui-même pendant le tissage. Une fois terminé, il faut sectionner les fils blancs de la trame. On peut ainsi libérer le kilim et le dérouler. Les petites imperfections sont enlevées manuellement. Les fils de trame deviennent les franges du tapis et qui sont nouées une à une pour assurer la finition afin que la laine tienne bien en place.

Traditionnellement confectionnés pour l’usage familial ou pour le trousseau de la mariée, les kilims font partie de la vie quotidienne, mais la pratique du tissage se perd, et le savoir-faire avec. - MEHDI BACCOUCHE

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